Vous en avez rêvé ? Nan ? Et ben Mittal l'a fait quand même. Exit Liège. Usine fermée, 1300 salariés sur le carreau, rideau (de fer). Il est comme ça le père Mittal, "pas ma faute vous dis-je, la demande d'acier c'est plus ce que c'est". Bon saigneur, il a laissé à Florange et à Arnaud Montebourg une partie de l'usine lorraine en marche, un peu comme on donnerait un lot de consolation à un gosse qui vient de perdre un concours de châteaux de sable. Si le bonhomme hésitait entre fermer le site de Florange ou celui de Liège, on comprend mieux pourquoi Jean-Marc Ayrault a fait carpette pour sauver les meubles. C'est vrai quoi, on s'en fout de la Wallonie après tout. Y a pas encore eu séparation, elle est pas encore française ! Hein ? La France et la Belgique auraient pu faire front commun ? Union Européquoi ?

Ben quoi, vous avez jamais vu un bras de fer avec une main gauche et une main droite ?

Z'avez pas entendu parler de cette histoire de soldat qui portait un foulard avec une tête de mort imprimée dessus ? Shocking.
Je vois pas vraiment pourquoi j'écrirais un billet là dessus, étant donné que l'odieux connard en a déjà écrit un très bon qui dit tout. Pour voir le blog d'odieux connard, ça se passe ici (et désormais dans la colonne de droite également).

Ouais ouais, j'étais invité à une soirée de Zeppelin.

Le 22 décembre dernier, après avoir héroïquement survécu à la fin du monde et survécu aux reportages sur le Pic de Bugarach.

C'était cool cette soirée de Zeppelin, vraiment. Pas Led Zeppelin bande de demeurés, LE Zeppelin. Zélium !

La bête à du plomb dans l'aile, mais elle remue encore. On s'est payés une petite sauterie/soirée de soutien qui a foutrement bien marché, puisque les diverses opération beuveries/concerts/dédicaces ont rapporté 6000 euros... Sur les 15 000 à rembourser.

Alors à cette soirée à Nantes, dans une salle de concert 'achement sympa késsapélorio Pol'n, on a pas pu faire venir Led Zeppelin. Dommage, MC Circulaire aurait bien aimé les avoir pour sa première partie.

... Bon du coup on a eu Nikus Pokus, ancien des Svinkels, autant niqueur de Kros en coulisses que chroniqueur pour Zélium. Et puis, et puis, y a eu ce poète de MC Circulaire dont j'ai promptement retiré le morceau phare qui figurait ci-dessous, afin de ne pas effrayer un hypothétique employeur qui s'égarerait ici... Ben ouais, c'est de l'autocensure. Quoique certains appelleraient sûrement ça du bon sens.

Il y avait aussi des chroniqueurs du journal Zélium

TGD, reconverti en VRP à défaut de pouvoir jouer rivaliser avec les dessinateurs.

Bibi, en train de faire ses devoirs de vacances. "Dis donc petit merdeux, tu pourrais m'aider
pour tenir la caisse ! "

Et bien sûr, une tripotée de dessineux. Ici, Troud (voir dans les liens sur la colonne de droite, merci, vous connaissez le chemin à force).

Eeeet ce fut une chouette chouille, où le goût du punch planteur n'avait d'égaux que la verve poétique de MC Circulaire et le jus qui suintait compulsivement des doigts de gratte papier promis à l'arthrose bien avant l'andropause.

" Baheu, c'est fini ? "

NAN !!!

Comme le stipule le titre, le journal Zélium is on tour. Ce qui veut dire que le 9 février prochain, le canard remet ça à Bordeaux, avec de nouvelles têtes, mais sans la mienne cette fois-ci. Ce n'est pas une raison pour ne pas y aller alors vous êtes mignons, vous sautez dans le premier train pour Bordeaux, vous venez à la soirée, vous vous détendez, et vous buvez gentiment le verre qu'on vous tend (sauf ceux de TGD, à moins que vous ne teniez à vous réveiller avec une botte de poireaux carré dans... bref).

cliquez sur l'image pour allez sur le site de la soirée Zélium à Bordeaux, en savoir plus sur les participants, savoir comment s'y rendre, et gagner l'intégrale des hors séries du Chasseur français.

21 décembre 2012. Fin du monde pour certains, fin d'un motherfucking marathon pour les étudiants en deuxième année à l'EPJT. Pendant que les bienheureux findumonistes et la Maréchaussée fêtaient la fin du monde à Bugarach, la cour d'assises de Tours et la Marie Besnard faisaient leur arbre de Nowël. Pestacle de Nowël pour les tout petits (à savoir les étudiants en droit et en journalisme de Tours), goûter de Nowël au bar d'à côté... Le tout avec la présence du père Noël,  des petits lutins twittomaniaques aux couleurs criardes et... Du père fouettard. On est au tribunal ou on ne l'est pas.

La Cour d'assises de Tours organisait une reconstitution maison du procès de Marie Besnard -gentiment surnommée "l'empoisonneuse" par la presse à l'époque. On trouvait des magistrats dans le rôle des magistrats, des étudiants en journalisme et des vrais journaliss' dans le rôle de la presse, des citoyens lambda (parmi lesquels Sophie Auconie, députée européenne UDI et Claude Greff, députée UMP d'Indre-et-Loire) dans le rôle des jurés et une magistrate (si, sur ce blog les métiers se déclinent au féminin) dans le rôle de Marie Besnard.

Le tribunal avait proposé à l'Ecole de Journalisme de Tours de laisser quelques uns de ses élèves jouer les journalistes, c'est comme ça que je me suis retrouvé sur les bancs du tribunal comme dessineux. L'exercice ne me paraissait pas évident : comment peut-on, avec 50 ans de recul, aborder le procès comme s'il avait lieu aujourd'hui ? On ne peut pas, et c'est tant mieux ! Au moment des faits, la presse a joué la surenchère et a déchaîné les passions. Pour faire court, elle a grave chié dans la colle. Et c'est toujours le cas aujourd'hui. Il suffit de se souvenir de la manière dont a été couverte l'affaire Merah pour s'en convaincre : plateaux en direct avec des journalistes qui ne savaient plus quoi raconter à l'antenne, experts sélectionnés à la va-vite parce qu'il faut informer dans le jour, la minute, la seconde qui suit, pseudo articles de fond intitulés "Comment devient-on Mohammed Merah ? " (merci Libé, heureusement que mon abonnement était gratuit)... C'est ce qui me débecte dans les faits divers. Noyer les rares articles pertinents écrits à chaud dans des hectolitres de copie sur l'immondice et la déviance coupés avec de l'analyse à la mord-moi-le-noeud-que-je-gémisse pour aider ce quidam de lecteur à se sentir normal, très peu pour moi. En revanche, en examinant les faits avec un oeil nouveau, cinquante ans après, peut-être qu'il y a moyen d'en tirer une bonne chronique judiciaire. Mais ça, ce n'est que mon humble avis d'étudiant en journalisme qui est allé consciencieusement s'autoflageller aux assises du journalisme à Poitiers hein.

Autre difficulté, cette fois-ci d'ordre technique, je n'avais jusqu'à présent jamais touché au dessin réaliste. J'ai eu le plaisir de rencontrer le caricaturiste qui avait couvert l'affaire pour la Nouvelle République à l'époque. Il avait l'ait de trouver ça pas mal. Par contre il m'a expliqué que "non franchement, à part pour les visages ce n'est pas la peine de faire aussi détaillé."

Ce type de reconstitution existe depuis quelques années. Le procès de Christian Ranucci, qui s'était soldé par une très contestée condamnation à mort qui eut lieu faute de grâce présidentielle, a ainsi été revisité avec un oeil neuf. Le bonhomme est souvent présenté comme le dernier à avoir eu affaire à la Louisette, mais j'ai appris récemment (il y a une demi-heure) que deux autres gusses sont passés derrière lui. La dernière personne qui a finie sur l'échafaud s'appelait Hamida Djandoubi, c'était le 10 septembre 1977.

Marie Besnard, dans le box des accusées. Ses tenues sombres lui vaudront d'être également surnommée la veuve noire.

Petit accrochage entre l'avocat général et un des avocats de la défense, au moment où l'inspecteur chargé de l'enquête est appelé comme témoin.

"Vous noterez, monsieur l'avocat général, que le témoin n'est pas médecin.

-Vous non plus.

-Mais moi je ne fais pas de diagnostic.

-Il ne fait pas de diagnostic, il fait un constat. Il faut avoir fait médecine pour constater que quelqu'un vomit ? "

Et un point pour l'avocat général.

L'avocat de la défense, toujours le même, en train de faire du hachis d'expert. Il remet ainsi en cause la validité des travaux de ce scientifique, qui relevaient une présence anormale d'arsenic dans les restes des victimes que Marie Besnard est soupçonnée d'avoir envoyé prématurément au cimetière.

Encore et toujours le même avocat de la défense (plus facile à dessiner que son homologue), en train  de remettre en cause de témoignage de Louise Pintou, ancienne amie de Marie Besnard. Portrait de Louise Pintou moyennement réussi, arrière plan qui ressort trop, c'était pas une bonne idée le pinceau à encre.

Le second avocat de la défense, durant sa plaidoirie. La magistratE (non vraiment, j'insiste), plonge la tête dans son mouchoir.

Plus comique cette fois-ci : Me Gaugrat (joué par Me Bendjador) semble avoir abusé des moulinets de bras durant sa plaidoirie et quitte

la salle d'audience en se massant l'épaule.

À la fin de son réquisitoire, l'avocat général estime que les preuves de la culpabilité de Marie Besnard sont irréfutables. Toutefois, en raison du temps passé entre les supposés crimes et le procès, il ne demande pas la peine capitale mais la perpétuité. Après délibération (en public, et accélérée), le jury estime que les preuves à l'encontre de Marie Besnard ne sont pas assez solides. Elle est acquittée.

Deux dessins envoyés au Canard Enchaîné, sans succès. Quelle connerie d'avoir dessiné deux mains gauches à Arnaud Montebourg aussi ! Au moins je connais leur adresse maintenant.

(Arnaud Montebourg avec deux mains gauches. Taux de décrédibilisation : 400%)

Un collage dégueulasse et un coup de scan pour cacher la misère plus tard...

Un article qui n'est pas passé dans le dernier Zélium, car livré un peu tard. Tant pis pour la réactivité, mais faut pas gâcher comme disait ma grand mère en récupérant les rubans des paquets-cadeaux les soirs de Noël (véridique !)

Pour ceux qui auraient dormi ces trois derniers mois, Jean-François Copé et François Fillon se livrent une lutte sans merci pour prendre la tête de l'UMP. Enfin pour être plus précis, ils ordonnent à leurs petites mains de se rentrer dans la tronche à grands coups de communiqués de presse rageurs. Pour l'occasion, certains sont passés maîtres dans l'art de la manipulation des sondages !

Le 8 octobre, les militants UMP ont eu la joie de découvrir dans leur boite mail un message signé Édouard Courtial et Roger Karoutchi, les directeurs de campagne de Jean-François Copé, venant aux nouvelles avec un sondage d'Opinion Way pour Le Figaro. Et dire qu'ils en font une interprétation foireuse est un sacré euphémisme ! Le sondage a interrogé 523 sympathisants UMP sur l'image qu'ils avaient de chaque candidat. En regardant les résultats, on peut s'apercevoir que nos cols blancs sur cachemire bleu préférés sont plutôt indécis : pêle-mêle parmi toutes les questions posées, 42% pensent que les deux sont dynamiques, 37% qu'ils feraient tous les deux de bons chefs d'opposition, 32% qu'ils sont tous deux charismatiques, ou encore 40% pensant que tous deux incarnent l'avenir de la droite. Et la Paf, les bonnes fées Karoutchi et Courtial transforment ce ni-oui ni-non en un sondage miracle ! En lisant leur message, on apprend que 79% des sondés estiment que Jean-François Copé est dynamique, 57% qu’il incarne le renouvellement de la droite, 58% qu’il ferait un bon chef de l’opposition, 53% qu’il est charismatique, et 57% qu’il incarne l’avenir de la droite. Il suffit d'ajouter les sondés favorables à Copé aux sondés reconnaissant du talents aux deux coqs laids pour obtenir des scores de dictateur africain.

Si on applique la même combine à Fillon, 58% des sondés estiment qu'il est dynamique, 55% qu'il incarne le renouvellement de la droite, 74% qu'il ferait un bon chef d'opposition, 66% qu'il est charismatique, et 72% qu'il incarne l'avenir de la droite. Mais aussi 84% qui pensent qu'il a un projet pour la droite, 71% qu'il est courageux, et 83% qu'il est capable de rassembler les électeurs de la droite. Si l'on compte l'ensemble des questions, il semble que le mono-sourcil sarthois est mieux placé que le calvitié briard sur 14 des 19 points abordés par le sondage.

Combien de pains (au chocolat) pour Roger Kartouchi et Edouard Courtial qui ont déployé des trésors de malhonnêteté intellectuelle afin de cacher la misère ?

Vous pourrez trouver le sondage en cliquant ici.

Salut bande de gnous (umpistes, même)

P'tain si on m'avait dit que j'aurais moins de temps à l'IUT qu'en prépa pour dessiner, j'y aurais pas cru ! Des journées tellement chargées que je suis obligé de tirer le portrait des intervenants pour garder la main. Et comment je fais pour prendre des notes en cours maintenant, hein ?!

Je ne reviens pas les mains vides quand même ! Ici deux dessins proposés pour La Feuille, le canard de l'IUT qu'on a mitonné pour... Euh ben parce que faut bien qu'on bosse, quand même. Le thème, les jeunes pop' en campagne. L'original de l'arbre était plus consensuel sur le titre. Plus moche aussi, surtout en noir et blanc.

Alors ça c'est un p'tit dessin qui plaisait bien, mais qui cassait pas trois pattes à un canard boiteux...

... Et ça c'est le dessin retenu avec un titre un peu plus adéquat.

Brrr, ça fait peur tout ça. Vachement peur... Y a pas à chier, faut que je me remette à travailler la couleur, et fissa.
Un peu fatigué en ce moment. Un peu la flemme aussi...

Il est beau, il sent bon le papier chaud, Z Minus n°3 est dans les kiosques ! 4,90 euros pour 24 pages de dessins et un supplément bédé. Pourquoi se priver ? De toute façon à ce prix là on aura bientôt plus une pinte !

Plus d'info lààààà !