Tennis : les Vits-Bleus donnent (et se font recevoir)
Fâchés de voir les footeux accaparer autant l'attentionde l'AFP, les tennismen ont tenu à prouver que eux aussi peuvent penser avec leurs queues. Gilles Simon, fort de sa nouvelle place au Conseil de l'ATP (Association des Tennismen Professionnels) vient de se prononcer contre la parité hommes-femmes dans les dotations des tournois du Grand Chelem. On savait déjà que le résident de Neuchâtel n'était pas spécialement pour l'égalité face au Fisc, mais le côté phallocrate, c'est nouveau. Et pourquoi au fait ? Parce que Gillou a le sentiment qu'"en ce moment le tennis masculin est plus intéressant que le tennis féminin. Comme dans tout business, on doit être payé en fonction de cela. La question, ce n’est pas les hommes ou les femmes, c’est de savoir si les gens viennent vous voir [vous faire sortir de Wimbledon par le n°75 mondial, Note De Moi-Même] ou pas".
Soutenu par Jo-Wilfried Tsonga, ce sont Maria Sharapova et Serena Williams qui les ont renvoyés dans les cordages : "Je crois que mes matches sont regardés par plus de monde que les siens.", lui explique gentiment la joueuse russe. Marion Bartoli en remet une couche : "ll ne faut pas non plus oublier que les joueurs qui attirent réellement des spectateurs dans le circuit masculin, il y en a cinq ou six, et le reste profite de ces cinq ou six."
No comment